Association créée en 2007 à Toulouse, Faire Face travaille à la prévention et à la lutte contre les violences de genre, sexistes et sexuelles en Occitanie. Historiquement, l’association a été créée pour rendre accessible l’autodéfense féministe lors d’ateliers découverte de 3h à des femmes victimes de violences conjugales à Toulouse. 

Depuis, Faire Face diffuse l’autodéfense féministe auprès d’un large public dans de nouveaux territoires du sud-ouest, à travers différents formats d’ateliers ou de stages.

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Aujourd’hui, Faire Face propose d’autres actions de prévention.

• En savoir plus sur ces autres actions de prévention. 

Notre travail s’appuie sur la collaboration avec de nombreux partenaires et professionnel·les de terrain souhaitant mener des actions de prévention auprès de leur public ou de leurs salarié·es.

• Consultez la liste de nos partenaires.

Ailleurs, en France, en Belgique et en Suisse, des associations et des animateurices diffusent l’autodéfense féministe sur d’autres territoires.

• Vous pouvez retrouver la liste des associations d'autodéfense féministe dans d'autres territoires. 

Féministes, car nous revendiquons le droit de vivre une vie sans violence.
Féministes, car si nous subissons de la violence, nous revendiquons le droit à se défendre.

Nous vivons dans une société où des violences sexistes et de genre se reproduisent. Pour rappel, en quelques chiffres :

• En 2024, 140 femmes ont été tuées en raison de leur genre (Décompte des décès effectué par l’Inter Orga Féminicides depuis janvier 2023)
• 213 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint chaque année (Rapport d’enquête « Cadre de vie et sécurité », 2019)
• 85% des personnes ‪trans‬ ont déjà subi un acte transphobe, notamment dans la rue (Sociologie de la transphobie, Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 2015)
• Près de 80 % des femmes handicapées sont victimes de violences (Rapport sur la situation des femmes handicapées dans l’Union européenne, 2007)
• Une femme est victime d’un viol ou d’une tentative de viol toutes les 2 minutes 30 en France (Rapport d’enquête – Vécu et ressenti en matière de sécurité, 2022)
• Au moins 1 adulte sur 6 vit avec la mémoire de violences sexuelles subies dans l’enfance (Maltraitance des enfants en France, l’Enfant Bleu, 2017)

Nous avons des expériences similaires et des vécus de violences en commun, mais nous en avons aussi de nombreuses qui diffèrent. 

Nous n'avons pas les mêmes sexualités et identité de genre. Nous ne venons pas des mêmes classes sociales. Nous n'avons pas les mêmes religions, pas les mêmes origines, les mêmes cultures. Nous n'avons pas les mêmes expériences de vie, ni les mêmes vécus d'oppression. Pour nous, aucune expérience n'est supérieure à une autre. Chacune est experte de sa propre vie.

Féministes, car lutter contre le sexisme et les violences de genre pour nous, c'est ne pas oublier de lutter dans un même temps contre toutes les autres formes de violences : racisme, transphobie, homophobie, validisme, classisme, âgisme, etc. Cliquer ici pour accéder aux définitions.

Ce que nous essayons de porter ? Un féminisme non excluant qui vise plus d'autonomie pour chacun·e et une liberté de choix en fonction de ses réalités propres.  

Notre pratique vise à transmettre des outils puissants, des stratégies, des partages d’expériences dans lesquels chacun.e pourra piocher en fonction de sa réalité propre et de son contexte de vie. Ce que nous essayons de porter, avec l’autodéfense féministe comme avec l’éducation populaire, c'est un cheminement personnel et collectif basé sur l'échange, la transmission et la co-construction des savoirs, en partant du principe que tous les savoirs, théoriques et issus de l’expérience, se valent.

Ce que nous posons au début de chacune de nos interventions : « nous ne sommes pas des expert·es ».

Nous défendons qu’il n’y a pas de formule magique, ni de recette miracle, chaque personne est experte de sa vie et pratique de l’autodéfense au quotidien.

Notre objectif à Faire Face est de créer des espaces collectifs de partage pour mettre en commun, et en miroir des autres, prendre conscience de ses propres ressources, et s’ouvrir à d’autres possibles !